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périmètre inscrit

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©GEA J.-M. Vallotton et T. Chanard 

A force de patience et d’obstination, l’homme a façonné un coteau durant des millénaires inculte et broussailleux. Il a transformé cette topographie tourmentée en un paysage majestueux fait de terrasses et de vignobles. Tout au long de cette mutation, les techniques ont certes évolué, mais le principe originel de la culture de la vigne en terrasses est demeuré.

L’homme a su s’adapter à un environnement hostile. Mais il a exploité la richesse que constitue le triple soleil : celui du ciel, la réflexion de ses rayons par le lac et la restitution nocturne de la chaleur accumulée par les murs de vigne. Et il n’a cessé surtout de respecter la situation qui lui était imposée : la rupture de pente, barrière climatique et limite naturelle située à 600 mètres d’altitude. En dessous, la vigne prospère. Au-dessus, forêt et pâturages s’imposent.

 

DEUX ZONES

C’est cette même rupture de pente qui constitue la limite supérieure du site de Lavaux inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce dernier impose de délimiter un périmètre. Il est scindé en deux : une zone centrale, soit la zone présentée à l’inscription, et une zone dite « tampon », entourant le bien proposé.

Face au lac et aux Alpes, la zone centrale s’allonge sur deux districts, ceux de Lavaux-Oron et de Riviera-Pays-d’Enhaut. Elle s’étend sur le territoire de dix communes : Lutry, Bourg-en-Lavaux (qui comprend les anciennes communes de Cully, Epesses, Grandvaux, Riex et Villette), Chexbres, Puidoux, Rivaz, Saint-Saphorin, Chardonne, Corseaux, Corsier-sur-Vevey et Jongny.

 

VIGNERONS ET AGRICULTEURS

Le lac Léman au sud, la forêt et la rupture de pente au nord, le vallonnement de Lutry à l’ouest et celui de Vevey à l’est forment les limites naturelles de cette zone centrale. Elle accueille vignes et bourgs vignerons dans sa partie sud, ainsi que quelques cordons boisés. Quant à la zone tampon, elle enveloppe et complète la zone centrale. Elle accueille des vignes, des massifs boisés et des pâturages, rappelant que les vignerons étaient aussi, dans le temps, des agriculteurs.


Source : « Description du Bien », in Lavaux, Vignoble en terrasses face au lac et aux Alpes, Dossier de candidature de Lavaux au patrimoine mondial de l’UNESCO, Cully, Janvier 2006, pp. 15-16.

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